Une urgence écologique toujours là :
Les conséquences humaines, environnementales et économiques des catastrophes liées aux dégradations du climat et de notre environnement sont de plus en plus graves et financièrement coûteuses.
En 1970, le club de Rome nous avait déjà mis en garde contre nos excès. Le Président Jacques Chirac alerte l'opinion publique lors du sommet de Johannesburg le 2 septembre 2002, en déclarant: "La maison brule et nous regardons ailleurs". Dans la foulée, l'insertion dans la constitution d'une charte de l'Environnement montre une évolution positive. En 2007, le Président de la république Nicolas Sarkozy met en place le "Grenelle de l'environnement" conviant ces milliers d'associations se battant localement, les entreprises, les élus afin d' accélérer cette prise de conscience. Cependant, beaucoup de chemin reste à parcourir.
Une Ecologie Politique pour tous :
La prise de conscience de l'existence et de la gravité de la crise écologique conduit au dépassement des antagonismes par la découverte d'une solidarité de destin entre tous les membres du corps social.
Aujourd'hui s'il l'on peut reconsidérer notre jugement envers un progrès fatalement destructeur pour l'environnement, il est aussi nécessaire d'abandonner l'idée que répondre aux préoccupations environnementales est économiquement nuisible ou que les instruments de politiques environnementales ont un impact néfaste sur la compétitivité des entreprises.
Dans une économie en pleine mutation, nous avons, à l'aune des industries "vertes", une opportunité extraordinaire de pouvoir prendre en compte nos besoins environnementaux et répondre à une urgence écologique, pour générer de l'activité économique et de l'emploi : un niveau élevé de protection environnementale stimulera le progrès technologique et l'investissement, accroîtra l'efficience de la production et susciter l'apparition de nouvelles branches d'activités et de nouveaux créneaux.
C'est une nouvelle révolution industrielle qui prend sa place : celle du développement de l'éco-technologie, de l'économie du recyclage, de l'éco-conception, de la captation des énergies renouvelables. Mais la réussite de ces ambitions d'avenir est directement liée aux incitations publiques et relève ainsi de volontarisme politique.
C'est dans cette perspective que l'écologie politique doit jouer son rôle dans l'intérêt de tous.